CLAW, frappante douceur
C’est un duo à deux temps, de danses éclectiques, de voix électriques.
C’est aussi la danse des émotions et c’est intense.
La guitare occupe la scène. Elle ne coupe pas la voix, elle la guide. Les voix, les chœurs. Ils battent vite et communiquent. Ça communie.
Anchor (ci-dessous). C’est le coup de cœur.
L’impression de voir des larmes sur des cordes vibrantes. L’impression de cassure qui relaye et recoud les peaux brisées. Une mélancolie certaine, une peine épineuse.
Avant la technique (maîtrisée en plus !), c’est la qualité du son, c’est la passion. Elle relie les oreilles, les voix, les doigts qui s’approchent, fébriles. Les regards, les cœurs qui applaudissent, maintes fois des mains s’unissent. Les soufflent s’arrêtent à chaque vibration, à chaque son, posé, au milieu de la piste.
Les basses se serrent entre douleur et douceur. On se laisse. On se laisse entre les mains des généreux. C’est l’âme qui transpire, qui s’essouffle, qui se régénère. Voilà. Et le piano ramène les égarés. Le tout s’active.
Ça continue. Portés par le rythme effréné de « Keep it dark », touchés par le refrain qui ne s’arrête plus. On est assoiffés et les sons ruissellent à l’intérieur. On navigue entre la gravité et la candeur.
Puis vient « Mist », le Graal tiré du fond des caisses résonnantes. Mist, c’est la profondeur. C’est l’écart entre le vrai et le faux. C’est l’abondance du mal et du bien, du bon et du mauvais. C’est le paradoxe de l'âme torturée qui crie mais qui rit. C’est la vie.
Dans leur nouvel EP, je ressens de la légèreté, de la couleur. Des teintes plus enjouées sur des fonds sonores plus variés. C’est la légèreté qui soulève, qui relève, couleur blanc cassé. C’est l’aube, le matin suprême. C’est l’ouverture d’un nouveau ciel.
Tout en profondeur et humilité.
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Allez écouter leur 1er EP !